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Le cri du Kikiwi
11 janvier 2007

Les terrifiantes bêêêêtes d'Amazonie

On le sait tous : la Guyane, c'est l'enfer vert, les monstrueuses araignées qui guettent le passant imprudent... Elles salivent, même, à l'idée de le saucissonner dans leur toile et de s'en faire un casse dalle, entre 1 caïman et un anaconda... Anaconda, d'ailleurs, parlons-en ! Ces ignobles bêtes vertes qui attendent le passant imprudent, prêt à lui enfoncer ses crocs venimeux dans la carotide entre palpitante... Vous tremblez ? Certes, vous avez bien raison. Ceci dit, les araignées sont rarement anthropophages et les anaconda n'ont pas de crochets venimeux, mais qu'importe, un brin de frissons, ça maintient le taux d'adrénaline à un niveau correct.

Ainsi, dans la foulée des animaux horribles, la première bête qui mérite de vous être présenté c'est, bien sûr, le papillon à moumoute. C'est quand même bien qu'on est dans un pays de sauvage que même les papillons ont des cheveux aussi touffus sur la tête, non ? C'est bien une preuve que c'est pas la même chose ici que là bas, que diable ! Ceci dit, si vous rêvez d'un manteau en fourrure de papillon à moumoute, ne rêvez tout de même pas trop, cette bête redoutable ne mesure pas plus de 5 cm...



On peut imaginer que la terreur du papillon à moumoute c'est cet autre redoutable prédateur : le kikiwi. Aussi fréquent à Cayenne qu'un moineau à Paris, le kikiwi se distingue du moineau par un cri qui, je vous le donne en mille, est "kikiwi". La nature est bien faite, y'a pas à dire. Y'a des jours, comme ça, quand on retrouve ses clés là où on ls avait posées, qu'il n'y a pas de bouchons pour aller bosser ou que les oiseaux sont nommés depart leur cri, on se dit, assez content de soi, que les choses sont assez bien faites sur cette bonne vieille terre qui n'en finit pas de tourner.








Et comme tout ça c'est très bien fait, nous allons bientôt aller vivre dans le même pays que mon animal-totem, celui là même qui m'a donné les armes pour résister à toutes les vicissitudes, un puits de sagesse, un exemple pour tous : le crapaud buffle. Ok, c'est pas d'une beauté transcendentale, mais qui a dit de Socrate que c'était un Apolon ? Et puis, si c'était beau, un crapaud, quel mérite il y aurait-il pour une princesse à l'embrasser ? Non mais, quand on vous dit que le monde est bien fait, rien n'y a été laissé au hasard, tout concours à le montrer.






D'ailleurs, si vous ne souhaitez pas prendre comme totem le crapaud buffle, on peut aussi vous conseiller, dans le même genre de bestiole très tendue, le porc épic. Ici surpris en pleine sieste, les pattes sous le menton, à cheval sur une branche. Au pire, si vous êtes vraiment très regardant sur la qualité de votre animal totem, y'en a bien d'autres dans le même genre... Mais pour certains, comme je les ai visités à l'heure de la sieste, je ne peux guère, pour le moment, que vous proposer une vision d'un bout de patte mais pas de nom...





Il arrive que, au milieu de tous ces animaux qui font la sieste, on se sente un peu seul. Heureusement, il arrive qu'on tombe sur une tête familière. Cette tête là (encore une bête dont je ne connais pas le nom) avait le long museau, les oreilles en vrac et l'activité débordante d'une petite bête à poil bleu qui, à l'heure où je pensais à elle, devait sagement roupiller avec son maître adoré (pour elle toute seule !) en Bretagne.



On ne pouvait pas, non plus, passer à côté de l'oiseau le plus "in" de toute la Guyane ! Peut-être cette mode vous fait-elle rire, mais, sachez le bien, ce n'était pas du tout le cas dans les années 60 ! En effet, ce magnifique oiseau porte haut les couleurs des sixties et arbore fièrement la banane "elvis" bien frisottée, gominée et lustrée. Mesdames, avouez que, quelque part, il vous fait craquer... Non ?









Même pas un peu ?

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