Jus de Cupuaçu !
Qu'est ce que c'est encore que ce truc de pas chrétien ?... Prononcez coupouassou et c'est pas "pas chrétien" vu que c'est américain du sud et que, en terme de chrétienté, y'en a qui pourraient nous en apprendre.
Comme vous le voyez, le cupuaçu est une sorte de cabosse de la famille du cacao (à l'état naturel, le prix n'est pas indiqué dessus). C'est gros comme un ballon de rugby... mais je déconseille le shoot à orteil confiant, vu que c'est drôlement dur. D'ailleurs, c'est pas compliqué, je l'ouvre à coups de marteau. Oui, coups au pluriel, il faut plusieurs coups de marteau pour un cupuaçu.
Et qu'en fait-on de cette bête là ? Et bien, une fois que c'est ouvert, on découvre une chair blanche, découpée en triangles et qui sent bon... Mais bon... Armé d'un doigt agile, on va chercher les morceaux dudit fruit et, armé de patience et de ciseaux, on découpe la chair pour en ôter le noyau. Or c'est assez délicat : la chair est molasse et collante, genre vieux chewing gum alors que le noyau et bien dur. Moralité : ça glisse. Et c'est parfois un peu contrariant.
Une fois qu'on s'est bien battu, on met tout ce qu'on a pu sauver dans un blender, avec de l'eau et du sucre. Le citron, c'est juste pour faire joli sur la photo... Le cupuaçu est déjà légèrement acide, pas besoin d'en rajouter (respect pour votre estomac, que diable !). Et là... Aaaaaah... La volupté fond sur vos papilles...
Le bonheur, c'est aussi, comme maintenant, de savoir que, non contente d'en avoir siroté un verre il y a quelques minutes, j'ai encore de quoi m'en barboter un au frigo !